Malentendance : définition et différents stades

Quand dit-on qu’une personne est malentendante ?

Le terme « malentendant » est souvent confondu avec le mot « sourd ». Or, une personne malentendante n’est pas sourde : elle n’a pas totalement perdu son audition, et est née en entendant normalement. Elle a par la suite perdu une plus ou moins grande partie de ses capacités auditives, suite à un accident, une maladie, ou plus fréquemment à cause de son âge (on parle alors de presbyacousie). Si elle survient pendant l’enfance, cette baisse d’audition peut freiner le développement du langage, et chez les seniors elle favorise l’isolement et la perte des capacités cognitives. À tout âge, elle entraîne des difficultés dans la vie sociale et professionnelle… Des tests permettent cependant de détecter rapidement le degré d’atteinte, afin de proposer au patient des solutions adaptées.

Les degrés de surdité : léger, moyen ou profond ?

La perte est rarement la même des deux côtés : l’audioprothésiste calculera donc votre degré de déficience sur l’oreille qui entend le mieux, et la mesurera en décibels.

  • Entre 20 et 39 degrés de perte, on parle de surdité légère : la personne demandera à ce que l’on répète si le son est aigu, et non systématiquement
  • Entre 40 et 69 décibels, on parle de surdité moyenne : les pertes auditives constituent un handicap au quotidien, la personne demande à ses interlocuteurs d’élever la voix;
  • Entre 70 et 89 décibels, la surdité devient sévère ;
  • Enfin, à partir de 90 décibels, on parle de surdité profonde : la parole n’est plus du tout perceptible
Les degrés de surdité expliqués par votre expert en santé auditive